Photo du livre de Charlotte Valandrey

« N’oublie pas de m’aimer »

Ce vendredi,

nous avions rendez-vous dans un restaurant fort sympathique à Bruay la Buissière : « l’Oxalys». L’Oxalys se situe à côté d’une église classée monument historique. Dans une ambiance chaleureuse, avec une décoration épurée, l’établissement propose une cuisine traditionnelle aux saveurs de la mer et de la terre où l’on ne sert que du produit frais. Et de fait, nous nous sommes régalées avec de belles coquilles St Jacques et risotto. Le thé gourmand était également fort sympathique !!!

Restaurant OXALYS Bruay la Buissière
Copyright (c) 2015 Croqueuse de Livres

 

Nous avions rendez-vous pour notre rentrée littéraire. Après un été à beaucoup lire la sélection du club, nous avions aussi lu d’autres bouquins glanés ici et là.

Dans notre sélection Eté 2015, nous avions proposé :

Le sourire des femmes de Nicolas Barreau :

le-sourire-des-femmes le Livre
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Un livre léger, parfait pour des vacances au soleil, a « feel-good » book comme dirait certaines personnes que je connais !!! L’histoire est celle d’une jeune femme, restauratrice de son état, et qui vient de se faire plaquer par son chéri, ce dernier montrant ses talents de gougeât jusqu’au dernier moment. Déambulant dans les rues de Paris, elle tombe sur un livre « Le sourire des femmes » qui se passe dans un restaurant qu’elle semble reconnaître… puisqu’il s’agit du sien. Elle se reconnaît dans le personnage principal, reconnaît la vaisselle et la décoration de son restaurant… jusqu’à l’adresse qui est exactement la même. Troublée, intriguée, elle va se lancer dans une recherche insensée de l’auteur, recherche qui se révèlera plus compliquée que prévu… C’est amusant, c’est distrayant. Parfait pour se changer les idées.

Cet été, une de nos autres suggestions était :

« Demain est un autre jour » de Lori Nelson Spielman.

Livre Demain est un autre jour
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Un autre livre pour se distraire, à la mode américaine, avec bien sûr une Happy End. Le sujet n’en reste pas moins intéressant : une jeune femme perd sa maman. Cette dernière, dans son testament, la force à arrêter son travail (dans la société familiale) et à s’essayer à toutes les passions qu’elle avait quand elle était adolescente. Vous savez : tout ce qu’on s’est dit ado : « c’est mon rêve de monter sur scène ou de soigner les animaux ou de faire le tour du monde en ballon ou d’écrire un roman… » Toutes ces envies qu’on pouvait avoir adolescent et qu’on a abandonnées dès que la réalité de la vie a montré le bout de son nez. Oh non, je n’ai pas le temps, je n’arriverai pas à gagner ma vie, ce n’est pas raisonnable… Bref, le réel a cassé l’enthousiasme. Eh bien, Brett a un an pour accomplir tous ses rêves d’ado sinon, l’héritage familial lui passera sous le nez. C’est un peu rude comme méthode mais ça marche et ça va lui permettre d’aller à l’essentiel. Allez, ça fait du bien comme roman ! Ça se lit d’une traite.

Et cela nous permet d’aborder des livres plus compliqués comme celui de Charlotte Valandrey :

« N’oublie pas de m’aimer ».

Photo du livre de Charlotte Valandrey
Copyright (c) 2015 Croqueuse de Livres

Ce livre est le troisième de la série qu’elle consacre à sa vie, à ses galères et à ses amours. Celui-ci est en revanche teinté d’énergie positive puisqu’elle nous donne des petits conseils et astuces pour prendre la vie du bon côté malgré les galères. Et elle en sait quelque chose. Atteinte du virus VIH à 16 ans, elle apprend vite la précarité des choses. Son corps puis son cœur la lâche régulièrement. Greffée il y a peu de temps du cœur, elle tombe amoureuse d’un homme qui se révèlera avoir été le mari de la femme qui avait ce cœur auparavant… Bizarre, voie glauque. Mais Charlotte va de l’avant, nous raconte son quotidien, ses galères d’appartement, sa fille, ses essoufflements, son quotidien. Malgré le côté un peu bobo du style de vie, on aime les petites leçons pour tenir debout, comme « le gravier dans la chaussure ». Charlotte fait des cauchemars qu’on pourrait lier à la vie de la femme qui avait son cœur avant : la mémoire des cellules, ça vous parle ? Ce qui peut être considéré par beaucoup comme absurde se révèle concret, et fait peur. Est-ce un roman au sens fictionnel du terme ? Est-ce une réelle autobiographie ? Je pense que la réalité doit résider entre les deux, tant les aventures se succèdent un peu trop par moment. Mais le ton est tendre et tragique à la fois. Accroche-toi Charlotte.

Une réflexion sur “« N’oublie pas de m’aimer »

  1. Je me suis vite attachée au personnage de Charlotte Valandray qui reste positive, garde de l’humour malgré son vécu (elle compare son corps à celui d’une grenouille)et j’ai donc lu toute son oeuvre. Un bon moment!

    Bravo à la redactrice de ce blog pour ses articles si bien écrits!

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